Français
English
עברית

La Tsédaka est une Mitsva bien connue que nous accomplissons tous les jours, mais qui compile en fait 7 Mitsvot différentes de la Torah.

Maïmonide explique que la Tsédaka est la Mitsva que nous devons préserver plus que toute autre (Hilkhot Matanot ‘Aniyim, chapitre 10, paragraphe 1).

Cette Mitsva qui équivaut elle seule à toutes les Mitsvot de la Torah atteint son excellence et sa perfection lorsqu’elle va être structurée par le Maasser. (traité Baba Batra 9a)

La Mitsva de Maasser consiste à donner à la Tsédaka 10% (voire 20%) de tous ses gains et revenus mensuels ou annuels (avec une comptabilité précise), cet argent étant consacré essentiellement pour les pauvres et pour le soutien de la Torah.

C’est ainsi précisément que cette Mitsva si précieuse pourra nous procurer ses trésors extraordinaires, à savoir :

  • la santé (Midrach Rabba Chir Hachirim, chapitre 6, paragraphe 11)
  • la richesse (traité Dérekh Erets Zota, paragraphe 4)
  • la réussite dans l’éducation des enfants (traité Baba Batra, page 9)
  • ainsi qu’encore d’innombrables bénédictions (Gaon de Vilna, Michlé, chapitre 10, verset 12).

Gérer sa Tsédaka par le Maasser c’est en fait prendre Hachem en tant qu’associé, introduire la Présence Divine dans ses affaires (‘Hafets ‘Haïm, Ahavat ‘Hessed).

En effet, mettre de côté de façon systématique 10 ou 20% de ses revenus, c’est reconnaître et prendre conscience que toute notre réussite financière n’est que providence Divine.

Consacrer un pourcentage de sa réussite financière pour soutenir la Torah et réconforter les personnes nécessiteuses, c’est en fait déclarer que l’on est prêt à gérer cet argent que Hachem nous a confié selon cette volonté Divine.

C’est ainsi que cette Mitsva si puissante pourra défier (pour ainsi dire) les lois de l’univers. En effet, le Gaon de Vilna explique qu’en donnant 10% de ses revenus pour la Tsédaka, nous avons la garantie d’être remboursé intégralement, alors qu’en donnant 20%, nous avons la garantie de nous enrichir (Kéter Roch, paragraphe 123).

Plus que cela, le seul domaine dans lequel nous avons la permission et la possibilité de « tester » la Providence Divine, c'est-à-dire de vérifier est-ce que les promesses Divines vont se réaliser, c’est précisément dans le domaine du Maasser (traité Ta’anit 9a, Choul’han Aroukh Yoré Dé’a 247, paragraphe 4).